L’occupation du site est très ancienne comme en témoignent le menhir La Pierre Droite et les trois abris ornés qu’on trouve sur le territoire de la commune. La prospection aérienne a remarqué des traces de fossés et d’enclos quadrangulaires sur le plateau, lesquels attestent également d’une occupation protohistorique ; mais aussi les traces d’un théâtre qu’on peut dater de l’époque gallo-romaine.

Le petit menhir dit La Pierre Droite se dresse sur le bord du plateau dominant au nord de la vallée. On peut le voir au sud d’un ancien chemin, à 150 m du sommet de la côte qui mène vers la ferme de Danjouan. C’est un bloc de grès siliceux monolithique mesurant 1,85 m de hauteur, penché légèrement vers la vallée. Il est daté de l’époque néolithique, soit entre 4000 et 2000 ans avant notre ère. Il est calé par deux pierres semblant provenir d’un affleurement situé à quelques 20 m de l’endroit où est placée La Pierre Droite. Certains auteurs le situent à Gironville car il est à la «frontière» de Prunay sur Essonne et de Gironville. Les abris ornés sont situés dans la vallée près de Sauxcelle et dans le Bois de Prunay. L’un d’entre eux est à proximité du menhir. Leur datation est délicate mais leur ancienneté ne fait pas de doute.

Dans la vallée les gravures présentent des formes de sillons, de traits arbalétiformes ou formant des carrés, mais aussi des graffitis récents...

Dans le bois, un gros rocher au sommet de l’éperon domine le flanc sud de la vallée de Prunay, au sud-ouest de la mairie - école : il contient un abri long de 5 m environ sur une largeur de 50 cm à 1 m et une hauteur de 70 cm à 1,50 m. Sur la paroi droite, on voit des sillons présentant un quadrillage, deux carrés à diagonales et l’amorce d’un troisième, des croix à branches égales et une croix latine, (1) et (2). La paroi gauche ne comporte qu’un petit panneau de sillons.

L’abri a été fouillé par Roger HARDOUIN en 1951. Le mobilier archéologique recueilli est relativement pauvre. Ce sont diverses poteries de périodes historiques différentes, des fragments osseux et deux éclats de silex ainsi qu’une petite lame de couleur jaune cire.

On observe que ces gravures ont une parenté avec celles voisines, du fond de Gironville et d’autres cavités de Fontainebleau